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Volontariat Wondai

Mai 2018, par Adrien

inlands

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Welcome in the Inlands!

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Nous avons choisi de passer nos 5 semaines dans les alentours de Brisbane pour un programme de 2 volontariats à Wondai et Crystal Waters, La raison ? Cette région dispose d'un bon climat en mai (hiver australien) et des projets intéressants en volontariat. Direction donc Wondai, à 3h de route de Brisbane dans les terres.

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Nous sommes accueillis par Stuart, natif du Zimbabwe, et sa femme Miranda, une anglaise de souche ! Pas d'australiens en vue !

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Le projet de Stuart et Miranda est de bâtir leur nouveau foyer sur une propriété gigantesque perdue à 10 km de Wondai, ce village étant lui-même perdu. Notre camp de base est en plein air, en tente et en cuisine extérieure. On y croise quelques araignées mortelles comme la redblack, parfois perceptible à quelques centimètres des doigts de pied... Autant dire que l'on ferme bien la moustiquaire la nuit !

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Durant les deux premiers jours, Stuart n'a pas le temps de nous faire travailler sur son projet. Il a en effet gardé des contacts avec des anciens clients qui l'appellent de temps à autre pour dépanner leurs systèmes de pompages.

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Nous l'accompagnons donc à travers les fermes et réparer les systèmes défectueux de pompes-panneaux solaires qui abreuvent le bétail.

Le premier contact avec la faune du coin vient donc de l'animal qui cause le plus de morts en australie !..., j'ai nommé...la vache !!!

Et oui ce ne sont pas tous les animaux pleins de venins mortels et de dents acérées qui tuent les hommes en Australie. Ce sont les accidents avec ces bêtes là ! Quelle confiance de Sophie dans l'approche de la bête !

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Quelques dromadaires au passage. et le fameux wallabie à ne pas confondre avec le grand frère kangourou.

La propriété de Stuart se parcours d'un bout à l'autre en environ 20 minutes, et pour en faire le tour disons qu'il faudrait sans doute 2 heures.

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Nous avons un chemin rien qu'à nous à travers le bush qui nous emmène à la rivière, et nous apercevons des wallabies qui détalent devant nous.

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Nous mettrons parfois les kayaks dans la rivière et la nature australienne se révèle dans sa diversité même dans ce petit cours d'eau marécageux de rien du tout !

Au boulot !

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Après la balade du matin il est temps pour nous de nous mettre au travail pour mériter gîte et pitance !

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Stuart a démarré ce projet il y a 3 ans et demi et on pourrait s'attendre donc à ce qu'il soit presque terminé. Au contraire... la maison "d'essai" est loin d'être terminée et il faut faire des travaux de terrassement pour planter une forêt d'arbres fruitiers tropicaux...

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La maison d'essai est faite de terre compactée et chaque pan de mur fait 50 cm d'épaisseur. Un travail de fou !

A noter que la future "vraie" maison sera 3 fois plus grande au vu des plans...

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Nous commençons à nous interroger sur le sens de ce projet... cela ne correspond pas du tout à une démarche de permaculture visant à économiser les ressources.

Terrassement au Bobcat !

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Stuart est un fanatique des machines, et il a acheté toute une panoplies de jouets comme il le dit lui-même. Parmi ceux-ci, l'engin de chantier. dit le chargeur Bobcat, que nous nommons communément le Bobcat. Un engin accessible à tout être humain pour la modique somme de 20000 dollars australiens... J'ai oublié de demander le prix de l'autre tractopelle et du transpalette, désolé.

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Me voilà donc aux commandes du Bobcat pour terrasser des montagnes de bouses de vaches et de déjections de cochons, et faire de ce sol aride, un sol fertile pour des arbres fruitiers bien entendu non endémiques.

 

J’obtiens finalement mon diplôme de terrassier Bobcat au bout de 3 jours de formation, mention bouses.

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Pendant ce temps, Sophie s'occupe de poncer et de préparer les futurs encadrements de portes. Mon dieu ! Nous découvrons toute une installation industrielle de machines à raboter, poncer et couper le bois.  Nous comprenons alors mieux pourquoi il fallait 44 panneaux solaires sur le toit...44... (ce n'est que 25000 dollars après tout)

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Après 2 jours de ponçage, s'ensuit le vernissage et nos encadrements de portes sont finalement prêts à être installés. Nous comprenons alors que Stuart veut visser des pièces de bois de près de 10 kg en haut des portes sans autre soutien que la vis... Euh ce ne serait pas un peu dangereux...? Nous laisserons Stuart perplexe, et du coup nous passons à autre chose et laissons les encadrements à plus tard.

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Heureusement les a-côtés des activités avec les machines sont formidables, Stuart et Miranda sont incroyablements gentils et nous passons le 4 mai 2018 avec un cheesecake maison et une bouteille de vin pour l'anniversaire de Sophie.

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 Le soir c'est feu de camp autour des histoires d'Afrique de Stuart, et nous aurons même une petite soirée ciné improvisée avec un écran en plaques de polystyrène.

 

Pour le mot de la fin sur les travaux que nous avons effectués ici : Comment planter les poteaux d'une vigne ?

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Réponse : En forant des trous d'1,5m avec le Bobcat équipé d'une foreuse bien entendu ! Pour pouvoir y mettre des troncs de 3m de haut en guise de poteaux... pas de démesure voyons !!

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Peur cette épreuve on change le conducteur, voici Sophie maître du Bobcat !

Une autre Sophie, canadienne, nous rejoindra sur les derniers jours de ce volontariat. Nous irons refaire un ptit tour de kayak et de vélos dans cette magnifique nature.

Elle nous apprendra d'ailleurs à réparer les freins de vélo !

Maintenant direction Crystal Waters en stop pour notre prochain volontariat !

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