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Choquequirao

Août 2017, par Adrien

trek Choquequirao

Le nouveau Machu Pichu

A deux jours de marche du plus proche village, et situé à environ 50km à vol d'oiseau du Machu Pichu, le site archéologique Inca du Choquequirao est encore aujourd’hui seulement accessible à pied, à dos de mule ou à cheval. Dans quelques années un projet de téléphérique devrait avoir lieu pour en faire un lieu aussi prisé que le Machu Pichu. Mais en attendant compter 4 jours de marche à minima aller-retour depuis Cachora !

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Jour 1 : On descend, on descend... dans le cagnard

Le trek "complet" démarre de Cachora, à 10 km de l'entrée officielle dans la vallée. Possibilité d'éviter ces 10 premiers km en se faisant déposer par un combi ou taxi à l'entrée de la vallée. Mais pas pour les braves, nous ferons ces 10 km à l'aller (pas au retour...).​
 

2 bonnes heures après le départ de Cachora, nous voici au terminus du chemin terreux, à l'entrée de la vallée où une jolie pancarte fraîchement installée nous signale que le prix du ticket d'entrée a presque doublé ! Sacrés péruviens ! Gourmands !

 

Sous un soleil de plomb, il nous faut alors 3h30 pour descendre le flanc de montagne aride et parsemé de cactus, jusqu'au camping Playa Rosalina (gratuit), près de la rivière. Nous décidons cependant de démarrer l'ascension du lendemain pour éviter un dénivelé brut de 1500m. 2h plus tard nous campons à Santa Rosa Alta (5 soles la tente). Ouf !`

Jour 2 : Une grimpette récompensée

 

Et c'est parti pour 2h d'ascension depuis Santa Rosa Alta jusqu'au village de Maranpata. De là nous apercevons au loin le graal qui culmine fièrement, ainsi que des silhouettes d’archéologues défrichant des vestiges à flanc de montagne ! Il nous faudra une bonne heure pour rejoindre le péage péruvien qui nous remettra un boleto à 60 soles, puis une autre bonne heure pour atteindre l'entrée officielle sur le site. ​

 

Muni de notre précieuse carte remise au checkpoint (photo d'un bout de papier), nous démarrons alors l'exploration du site. Sur ce site immense, seulement une vingtaine de touristes se partagent ce lieu, avec des équipes d’archéologues péruviens, occupés à continuer à rénover ce site, apparemment bien plus étendu que le Machu Pichu.

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Après une visite de 3 bonnes heures, sacs sur le dos, nous quittons le site par Piquiwasi et traversons le camping officiel du Choquequirao (gratuit). En chemin nous pouvons observer des vestiges cachés sous les arbres, et nous nous rendons compte que les archéologues ont encore beaucoup de travail avant de rendre visible la totalité du site !

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Nous décidons de ne pas planter la tente au camping du Choquequirao. Ayant encore quelques heures avant le coucher du soleil, nous rebroussons chemin vers Maranpata pour dormir au camping à l’entrée du village (5 soles la nuit). Il y a une magnifique vue depuis ce camping, mais avec des chevaux et des mules cavalant en pleine nuit devant la tente, le sommeil est un peu perturbé !

Jour 3 : Gare aux moucherons piqueurs et aux mules

Il s’agit de revenir sur nos pas en affrontant un redoutable ennemi : le moucheron piqueur, buveur de sang, qui fait enfler le bras. Tout au long de la descente (environ 2h de Maranpata à la rivière), des nuées de moucherons nous harcèlent, en quête de sang frais. Malheureusement ils réussissent, mais au prix de lourdes pertes dans leurs rangs.

Concentrés sur notre survie, ils nous faut également être vigilants, des convois de mules ultra-rapides nous dépassent ou nous font face, dans des virages serrés poussiéreux.

Enfin, nous arrivons en contrebas de la vallée, et il nous reste tout juste un peu d’énergie pour remonter à Chiliska à 1h30 de la rivière. Impossible d’aller plus loin, le soleil tape trop durement pour continuer l’ascension. La journée s’arrête donc un peu avant midi !


 

Jour 4 : Affrètement d’un convoi de français

Il n’y a presque que des touristes français sur ce trek. A croire que le combo site archéologique - randonnée est un met de choix pour le français. A l’issue de 3h de remontée fantastique à la fraîche (départ à 5h30 pour éviter la fournaise), nous atteignons finalement l’entrée du site, en même temps que d’autres groupes de français.

Pour 35 soles par personne, un taxi collectif composé de 10 français nous amènera directement à Cusco.

Comment y aller ?

Nous sommes partis d'Ica, près de Paracas, en prenant le bus de nuit de la ligne Ica-Abancay-Cusco. (100 soles). Nous ne conseillons pas vraiment la compagnie EconoCiva, il est quasi impossible de dormir, le chauffeur souhaitant nous faire profiter de sa musique entrainante.

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Cependant, le chauffeur nous a gentiment déposé au niveau de l'embranchement pour Cachora qui se situe à peu près une heure et demie après Abancay sur la route principale Ica-Cusco. D'ici deux options possibles en fonction de sa patience :

Soit un taxi vous emmène directement à Cachora pour un tarif entre 30 et 50 soles. Nous refusons !

Soit une voiture ressemblant à un taxi collectif finit par passer pour un tarif de 5 soles / personne. Nous prenons !

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A noter qu'en cours de route, des manifestants mécontents sont susceptibles de taguer le bus.

Toujours une histoire de salaires de professeurs (un point commun avec la France ?).

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Où loger ?

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Nous avons logé à Cachora au Salkantay Hostal, à côté de l'Inka Dream pour 40 soles.

Camp de base idéal pour entamer un trek frais et reposé.

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