top of page

PALOMINO ET LE PARC TAYRONA

​

Des plages aux eaux tourmentées aux portes de la jungle,

Août 2016

parc tayrona

Industrie du​ tourisme bonjour, 

​

Bienvenue au Parc Tayrona, en un des lieux les plus fréquentés du pays. Ici le touriste étranger côtoie la famille colombienne venue se détendre l'espace d'un weekend.

 

Dans toutes les bouches, dans tous les guides de voyage, ce lieu vous sera présenté comme incontournable.

Mais il suffit que le tourisme de masse s'implante pour dénaturer tout ce qui en faisait un lieu remarquable et faire par ailleurs exploser aussi les prix.


Dans cet article nous vous livrons nos astuces pour y passer un bon moment, car oui, l'endroit est magnifique et vaut le détour.

L'arrivée au Parc Tayrona

​

Il est très facile d'arriver à l'entrée du Parc Tayrona. L'option bus est fortement recommandée et rapide. Se renseigner auprès des locaux sur les horaires des bus. Pour notre part, nous sommes partis de Palomino. Départ toutes les 15-20 minutes.

 

Le site est ouvert de 8h du matin à 5h l'après-midi, mais il est préférable d'arriver avant 10h-11h afin d'éviter de marcher 1 à 2 heures en pleine canicule pour rejoindre les campings, ou pour éviter de se retrouver en rade de logements. La demande de logements dans le Parc étant plus forte que l'offre. Afin de profiter du Parc, une nuit sur place est un minimum même si beaucoup de locaux font l'aller-retour en bus dans la journée.

​

De préférence aller au parc en semaine pour avoir moins de monde. Le week-end, en plus des touristes, beaucoup de locaux s'y rendent.

De l'entrée du Parc à Los Arrecifes

​

Tout d'abord, avant même de payer le ticket d'entrée, arrêt obligatoire avant le kiosque d'entrée pour écouter un orateur nous énoncer les règles du Parc. Une intention louable mais quand même 10 bonnes minutes ! Je ferai mon introspection de touriste impatient un peu plus tard... A l'issue de ce speech, un ticket nous est remis prouvant que nous avons bien écouté. Sans ce ticket, impossible d'acheter l'entrée au kiosque.

​

Ensuite c'est parti, pour la file d'attente pour acheter le billet. Ouh, ça fait mal ! 44 500 COP pour les étrangers, 17 000 COP pour les locaux. On s'y était préparé mais ça pique quand même.

Ensuite, on monte dans la navette qui doit nous amener de l'entrée, au point de départ pour traverser la jungle. C'est là aussi l'occasion de se faire rançonner de quelques milliers de pesos de plus. Il aussi est possible d'éviter de prendre cette navette, en marchant pendant une bonne demi-heure à vue de nez. 

​

Une fois la marche d'une demi-heure effectuée, ou à la dépose de la navette, on démarre alors une marche assez aseptisée à travers la jungle, pour rejoindre la plage de Los Arrecifes. Un cheminement tout tracé en passerelles de bois qui nous rappelle étrangement les lacs de Plitvice en Croatie.

​

La ballade est vraiment très sympathique et on arrive à Los Arrecifes, qui comporte les premiers hébergements du Parc, et les plus abordables. Attention il n'est pas possible de se baigner à cette plage à cause du courant.

Où loger ?

​

A chacun son choix, Cabo San Juan, très (trop) touristique ou Los Arrecifes plus tranquille.

​

A Cabo San Juan, l'accueil des nouveaux arrivants s'effectue à partir de 13h, loi du monopole oblige. Longue file d'attente en perspective pour aller être parqué soit dans une petite tente bleue rangée en rang d'oignon, soit dans un hamac dans la grande cahutte. Hamacs seulement pour les premiers arrivés.

A la limite, le bon plan est d'amener sa tente, car il y a un espace un peu à part.

​

A Los Arrefices, Don Pedro Tayrona, sorte de ranch-camping perdu au milieu de la jungle. Probablement la meilleure adresse du Parc Tayrona avec des hamacs, des tentes à prix très raisonnable.

30 000 COP la nuit.

Situé à Los Arrecifes, à 45 minutes de Cabo San Juan

Cabo San Juan

Don Pedro - Los Arrecifes

Palomino

Palomino, étape du voyageur

​

Palomino, village-étape enfoui dans la nature, possède un pied dans la jungle et l'autre dans la mer,

 

Une étape idéale où l'on pourra faire de la descente de rivière en bouée jusqu'à l'embouchure dans la mer.

 

A Palomino, les eaux étant très dangereuses, on y trempera ses pieds, contrairement à Tayrona où le snorkelling y sera tout à fait envisageable ! 

 

 

No Cajero automatico

​

Pour retirer du cash, il faut prendre un taxi-moto vers la ville voisine, à 20 minutes environ. Ballade sympathique en toute somme.

La descente en bouée de la rivière

 

L'attraction du coin consiste à descendre la rivière dans une grosse bouée, qui débouche dans la mer. Pour rejoindre le point de départ il faudra monter sur une moto pendant environ 10 min. La descente dure à peu près 3 heures en eaux calmes, avec des paysages magnifiques de jungle, et si vous avez de la chance vous apercevrez des singes dans les arbres !

​

20 000 COP / personne

​

A noter que la noyade n'est pas passée loin à l'arrivée, on s'est fait une grosse frayeur, cette mer interdite à la baignade est ultra-dangereuse.

Vous pouvez vous baigner dans la rivière juste avant l'embouchure, avec une très belle vue entre mer, montagne et jungle.

Où loger ?

​

Nous avons frappé à peu près à toutes les portes du coin pour dégoter 2 adresses avec des tarifs intéressants.

​

Tankos

Sur la route qui mène à la plage et à deux pas de la plage : hamacs en dortoir, ou chambre privative : 60 000 cop / nuit pour la chambre + 8 000 COP par petit déjeuner

​

El Ocelote

Egalement sur le route de la plage, qui loue des cabanes privatives et où on peut planter sa tente. 70 000 COP / nuit. 

Présence d'une cuisine collective extérieure et d'une machine à laver.

Tankos

El Ocelote

bottom of page