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Drapeau de l'Inde

Pushkar

Pushkar

Août 2018, par Sophie

Du bouddhisme à l'hindouisme !


Après 3 semaines dans la région bouddhiste du Ladakh, nous prenons un vol direction Delhi (c'était ça ou 4-5 jours de bus...). Nous sautons dans le premier bus public pour Jaipur (250 IRP/pers, 6 heures). Nous mettons un temps fou à sortir de Delhi qui a vécu de fortes pluies à en croire les personnes qui se baladent avec de l'eau jusqu'à la taille dans les rues...

Nous arrivons finalement à Jaipur pour la nuit. Le lendemain matin, nous prenons le premier bus public pour Ajmer (150 IRP/pers, 5 heures), puis un autre bus public pour Pushkar (16 IRP/pers, 30 min).

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Les trajets en bus publics sont les moins chers mais ils sont éprouvants, ça déboîte, ça klaxonne, c'est ultra bondé, ça chante... mais c'est unique ! Nous croiserons en chemin de nombreux pèlerins qui traversent des centaines de kilomètres à pieds avec des drapeaux et de la musique à fond, pour fêter le futur festival de Krishna, et rejoindre un temple on ne sait où !. La ferveur religieuse est impressionnante dans ce pays !

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Le lac sacré et les vaches

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 Pushkar est une ville sainte pour son lac sacré, où les indiens viennent par centaines/milliers se laver de leurs pêchés une fois dans leur vie, et pour son temple consacré au Dieu Brahma, le dieu créateur, l'unique temple de l'Inde qui lui ait dédié. Nous voici donc dans un haut lieu de l'hindouisme après les monastères bouddhistes, le changement est radical... Pushkar est une petite ville pour l'Inde (20 000 habitants), et réputées pour ses petites ruelles sans voitures, mais avec des rickshaw bien sûr !

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Ce n'est pas aussi calme que l'on aurait pu l'imaginer, et encore une fois les klaxons des rickshaws et motos nous épuisent. Mais le sport dans cette ville c'est d'éviter les milliers de vaches dans les rues, et leurs excréments !! Et oui qui dit ville sainte, dit vaches sacrées. On les retrouve partout, allongées dans les carrefours des ruelles, sur le perron des immeubles, au bord du lac, ou à jouer avec les singes de la ville.

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Nous passons de longs moments sur les bords du lac à observer les rituels des indiens qui viennent se laver dans l'eau du lac, il y a une ambiance mystique dans cet endroit, encore plus à la tombée de la nuit avec les prières qui raisonnent dans les hauts-parleurs. A savoir, il est interdit d'être chaussés sur les bords du lac, c'est donc pieds nus que l'on se balade tout autour.

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Après une discussion au stand de falafels avec un québecois de 74 ans qui nous a raconté ses 25 ans de voyage autour du monde, et la quasi-perte de son œil au Vénézuéla, nous repartons sur les routes le lendemain pour Jodhpur, la ville bleue et son fort !

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