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Vicuña

Février 2018, par Sophie

Vallee d'Elqui

La région du Pisco

 

Après une escale à Valparaiso pour préparer la suite de nos péripéties sur le prochain continent, nous nous accordons quelques jours de repos sous le soleil de la Vallée d'Elqui, réputée pour sa production de Pisco, un alcool chilien (on trouve également du Pisco au Pérou, mais a priori ce ne serait pas le même...), et également pour l'observation des étoiles. Tout un programme !

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Nous prenons un bus Valparaiso - La Serena (6h, 11000 pesos/pers.), puis directement un colectivo pour Vicuña (1h, 2500 pesos/pers.), un petit village bien sympathique, animé par le tourisme. Nous arrivons à l'hostal Michel, un peu chère à notre goût pour un dortoir (10 700 pesos/pers.) mais doté d'un atout non négligeable... un superbe jardin où l'on bullera de nombreuses heures, et une terrasse avec vue sur la vallée environnante. Le charme aura opéré, nous resterons finalement 5 nuits.

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Nous allons repérer les environs en allant au Mirador de la Virgen, à 30 minutes à pieds de l'hostal.

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Nous sympathisons avec des chiliens dans la cuisine commune, qui nous ferons goûter à leur cocktail à base de Pisco : le "CopaoSour". C'est un mélange du fruit d'un cactus, le Copao (ce fruit a le goût d'un kiwi en plus acide), et servit dans le fruit congelé pour servir de verre. Ce fruit ne se trouve que dans cette région a priori, donc on en profite !

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La tête dans les étoiles et l’œil dans le télescope

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Vicuña est réputée pour avoir d'excellentes conditions pour observer les étoiles, raison pour laquelle pas moins de 13 observatoires sont installés dans cette région. Un grand nombre offre la possibilité de faire une visite ainsi qu'une observation du ciel.

 

Nous optons pour "El Pangue", le plus réputé de la région, tenu par un astrophysicien... français ! Cocorico. Le prix, n'est pas donné (25 000 pesos / pers.), mais quitte à faire une observation dans un des meilleurs endroits au monde, nous préférons comprendre ce que nous dit le monsieur ! El Pangue ne fait pas de visite pour des groupes de plus de 10 personnes, contrairement à ses concurrents qui peuvent aller jusqu'à 50 personnes (sympa l'attente pour regarder dans le télescope..).

 

Une voiture nous emmène sur le site caché en haut de la montagne par une route magnifique, le coucher de soleil en prime.

Nous passons 2h avec 6 autres personnes. Nous observons d'abord à l’œil nu, pour apercevoir les constellations du nuage de Magellan, et du petit nuage de Magellan, les constellations les plus proches de la terre et les seules visibles à l’œil nu, et visible uniquement dans l'hémisphère sud.

Nous observons également la lune (en cadeau, un petit cliché de ce que nous pouvons voir dans le télescope). L'observation du ciel est meilleure lorsque la lune n'est pas présente, mais c'est quand même bien sympa de pouvoir la scruter.

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Nous verrons également des constellations plus lointaines, des étoiles jumelles (très rare a priori), une étoile désormais éteinte, des nébuleuses...

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Bon comme notre ami astrophysicien est très avare d'informations, Adrien lui pose plein de questions, après avoir potassé un peu l'astronomie avant de faire la visite, pendant bien 15 minutes...

En selle pour la route du Pisco et de la bière artisanale !

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Nous louons des vélos à la journée pour faire la route de Diaguitas (du nom d'un village). Au programme : visite d'une fabrique de Pisco et d'une cerveceria (fabrique de bière) artisanale. Le parcours d'environ 20km nous fait passer par des pistes à travers des petits villages, les vignes et les champs de grenades des environs.

 

Premier arrêt à la fabrique de Pisco Aba. Une petite visite où nous apprenons que le Pisco se fait à base de raisin distillé et fermenté... et finalement coupé à l'eau pour baisser le degré d'alcool. Cette nouvelle nous laisse un peu pantois ! Bon cela nous empêche pas de goûter quand même ! Visite et dégustation gratuite.

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Nous retournons en selle pour nous diriger vers le village de Diaguitas. Nous déjeunons sur la petite place, et nous nous dirigeons ensuite vers la cerverceria Guayacán à 2 pas de la place. La visite devait être gratuite, finalement elle coûte 1000 pesos.

 

Le lieu est tellement beau et agréable, qu'au lieu de faire la visite, nous nous laisserons plutôt tentés par le bar et nous goûterons 2 de leurs bières (ils fabriquent environ 7 bières différentes). La pinte est à 2500 pesos.

 

Après ce remontant, Adrien se sent tout d'un coup la motivation d'allonger le parcours et de faire 15 km supplémentaires ce qui ne m'enchante pas plus que ça... Bon il finira par regretter, nous passerons par des bonnes montées, des chemins avec plein de cailloux un peu casse gueule. Bref, heureusement en à peine une heure c'était finit et nous retrouvons le parcours initial.

Nous passons à travers les vignobles...

les raisins (bientôt) secs...

Et nous finissons par une petite montée bien raide pour aller aux "Cocinas solares", soit "cuisines solaires". Des restaurants équipés de fours solaires (une boite en bois recouvert d'aluminium à l'intérieur et avec une vitre sur le dessus. Il est possible d'y manger le midi.

Nous aurons bien profité des environs, du calme et du soleil de la région, avant de retourner direction Valparaiso pour notre dernière étape chilienne après 2 mois à arpenter le pays, et même dernière étape d'Amérique du Sud avant de décoller pour la Nouvelle Zélande le 28 février !

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