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Drapeau du Kenya

Watamu

Décembre 2018, par Sophie

Après notre volontariat dans les terres arides de Samburu, nous parcourons 900 km pour rejoindre la côte chaude et humide du Kenya.
Et oui, quand on pense au Kenya, on pense aux maasais, aux safaris, aux girafes, aux éléphants, on pourrait même avoir envie de chanter le Roi Lion… mais le Kenya c’est aussi des plages de sable blanc et une mer turquoise, pleine de poissons et de dauphins !

Nous traversons tout le pays, et passons beaucoup de temps dans les transports, heureusement on aperçoit quelques éléphants en chemin, pour notre plus grand plaisir :).

Nous ne nous arrêtons pas à Mombasa, la principale ville côtière, nous filons à Kilifi, à 1h en matatu de Mombasa. Une étudiante kenyane bien sympa nous prend en main pour nous aider à trouver la bonne station et le bon matatu.

Nous posons notre tente au Distant Relatives Backpackers (pour la "modique" somme de 10$/pers./nuit), très réputé dans les guides du Routard et le Lonely Planet.

L’endroit est très joli, caché dans la végétation, avec ses grands espaces communs, sa piscine, et … son bar, très apprécié des clients et des kenyans des environs. Malheureusement pour nous le campement est un peu trop près du bar bruyant.. nous décidons donc de partir au bout de 2 nuits et de nous diriger vers Watamu à 1h.

Watamu

Watamu, village italien au milieu du Kenya !

 

A notre grande surprise, Watamu est un village remplis d'italiens (touristes et habitants), où les kenyans disent "Ciao" aux blancs pour leur dire bonjour tellement il est rare de croiser une autre nationalité de touristes ! Beaucoup de restaurants italiens que nous boycotterons, au profit des rares petites gargotes encore existantes pour les kenyans où l'on se régale de poisson et de poulet grillé pour trois fois rien.

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​Nous nous trouvons un appartement un peu plus tranquille que notre campement à Kilifi, pour 15$ par nuit. Le logement est calme si l'on met de côté la discrétion légendaire des italiens, principaux occupants de notre résidence.

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Dauphins et poissons au parc national marin de Watamu

 

Nous avions choisi de venir à Watamu pour son récif plein de poissons. Nous partons donc en excursion à la matinée, pour observer les dauphins, nager avec :) et faire du snorkelling sur les récifs de coraux du parc national marin de Watamu. Les prix pratiqués ici sont dignes des prix pratiqués pour les safaris. (Mon Dieu !!)

 

Compter 1700 shilings l'entrée du parc, et 1500 shilings pour l'excursion en bateau à la matinée dauphins + snorkelling. Par personne bien sûr...

Nous barbotons avec un grand groupe de dauphins, c'est magique !

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Le problème d'avoir fait un des plus spots de snorkeling au monde (si jamais c'est un problème ?!) en Indonésie (Bunaken), c'est que les autres spots ont du mal à rivaliser. Cela dit, il y a de très beaux coraux et une grande quantité de poissons à observer.

Les mangroves

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Nous rencontrons une italienne qui vient à Watamu depuis plusieurs années, elle nous propose de nous emmener voir le coucher de soleil sur les mangroves. Nous arrivons au "Crabshack" avec ses terrasses sur pilotis au milieu des mangroves. Endroit magnifique mais pas donné, surtout le samosa au crabe c'est du vol !

 

Le chemin en tuktuk à travers la campagne pour s'y rendre est très sympa, avec plein de petites maisons typiques, des enfants sur les bords de route, à travers la végétation et la terre rouge ocre.

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Les plages de Watamu

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Nous profitons des différentes plages des alentours, eau (très) chaude garantie ! Différentes plages, pour différentes ambiances. Une plage bordée de resorts où le tourisme sexuel est ici bien voyant et nous trouvons affligeant le nombre de blancs qui ont l'air de profiter de ce "business". Il y a également des plages avec davantage de kenyans.

 

Mais le bémol sur cet endroit c'est le syndrôme de la vache à lait. Nous ressentons vraiment qu'il y a dans la conscience d'un bon nombre de kenyans de la côte, le fait que le blanc "doit" les aider et donner de l'argent. C'est un grande différence avec tous les pays pauvres que nous avons traversés. Nous sommes ici pour les secourir. Quand on vient vous vendre certaines babioles (tout le temps), à chaque fois le discours se termine par : "Promote me", j'ai besoin de cet argent pour manger...

 

Nous supportons le petit commerce par nos achats de fruits est légumes, et les restaurants de rue, mais nous ne pouvons définitivement pas acheter dix noix de coco par jour et tours de snorkelling... Impossible de nous faire comprendre auprès des locaux, ils ne comprennent jamais notre refus..., nous ne restons que très peu de temps sur les plages. Cela nous fait beaucoup de peine de voir une population reposer exclusivement sur le tourisme pour survivre.

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​Nous repartons donc mitigés de cette expérience à Watamu. La côte kenyane a énormément d'attrait, mais il nous semble que la montée du tourisme (de luxe) ici ne semble pas avoir un bon impact...

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