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Tarija

Septembre 2017, par Sophie

Tarija

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Après notre étape de 10 jours à Sucre, direction le Sud de la Bolivie pour un volontariat chez un couple de Hollandais. pendant 5 jours.

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Notre bus de nuit aura mis moins de temps que prévu (9h), nous arrivons donc à l'aube, à 6h du matin !

Après avoir réveillé quelques aubergistes lors de notre recherche d'hostal, en vain... nous décidons d'attendre une heure plus clémente.

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Nous avons la bonne surprise de découvrir que nous sommes à Tarija lors de la seule journée piétonne organisée par la ville. De très nombreuses familles déambulent à pied, en roller, en vélo, etc. dans les rues ensoleillées. Des animations remplissent les rues, pour certaines menées par des... zèbres !

 

Très agréable, d'autant plus que nous connaitrons également la ville avec les pots d'échappement, autant dire que ce n'est pas la même ambiance !

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Un volontariat en terrain Hollandais

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Nous étions chez Marty et Saskia, un couple de hollandais installés en Bolivie depuis 15 ans. Ils avaient vécus 2 ans au Népal, et voyagé 3 ans autour du monde après leurs études. Sacrée vie !!

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Nous apprenons à nous connaître, et nous essayons de nous adapter à leur mode de vie, comme nous sommes chez eux !!

Nous essaierons donc de nous habituer au déjeuner composé uniquement de pain (avec beurre de cacahuète, ou fromage ou beurre...), en vain bien sûr ! Cette gastronomie hollandaise nous laisse quelque peu perplexe, nous craquerons au bout du 4ème jour, en allant manger en ville et en achetant notre repas du lendemain midi. Nous aurions peut-être craqué plus tôt si la maison ne se trouvait pas à 15 minutes en bus de la ville.

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Heureusement les repas du soir étaient plus élaborés, ouf !

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Les soirées étaient animées de jeux de sociétés, et le dernier soir une soirée karaoké qui a cassé quelques tympans... Et les journées par des tournois de ping-pong, Saskia et Marty ayant un grand esprit de compétition !

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Pendant le volontariat, nous les avons aidé à remettre en état leur serre, désherbage au rendez-vous encore (cela nous rappelle un peu notre volontariat en Equateur...). Nous avons également replanté des fraises, préparé le terrain pour planter des tomates (préparation à base de bouses de vache !), et Adrien a coupé du bois.

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Et nous planterons notre arbre pour qu'ils gardent un souvenir de nous dans leur jardin.

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Nous avons profité des alentours qui se prêtaient à une randonnée sur un chemin de l'Inca là encore (tous les chemins de randonnées en Bolivie et au Pérou étant des chemins de l'Inca...). Nous emmenons nos fidèles amies canins de la semaine, Bella et Sita à travers les sommets, les paysages arides et les rochers.

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Nous croisons en chemin des fermes à poulets. Nous apprendrons qu'ils sont enfermés, entassés, et nourris aux hormones... Nous qui ne mangions que du poulet, et plus de viande depuis que nous étions en voyage, pensant naïvement qu'ils étaient élevés à l'air libre ici ! Bref, c'est comme en France.

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Parmi nos découvertes sur les boliviens, nous apprendrons par Marty, qui travaille à leurs côtés pour la gestion de la distribution de l'eau entre les familles, que certains s’accaparent les ressources en amont, ne pensant pas aux habitants plus bas qui resteront sans une goutte d'eau !

Il est également plus facile de construire un stade de foot de 4000 personnes dans un village de 2000 âmes que d'arriver à convaincre une communauté d'installer une station d'épuration...

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Nous pourrons aussi observer à côté de leur maison, et comme dans le reste du pays, que les boliviens adorent monter des murs en briques (très moches) tout autour de leur future maison, mais que la plupart du temps, une fois le mur terminé, ils n'ont plus d'argent pour construire la maison (cherchez l'erreur...).

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Ce volontariat ne nous aura pas immergés dans le mode de vie local, comme cela a pu être le cas avec nos volontariats en Équateur et au Pérou, mais nous aurons appris davantage sur la vie d'expatrié et sur notre capacité à vivre en communauté.

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