Sofi & Adri globe-trotters
SALENTO & COCORA
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Trekking dans le fabuleux Paramo
Août 2016
salento
La récompense du Paramo
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La légendaire vallée de Cocora n'est pas l'unique intérêt de cette région. Randonner dans l'écosystème du Paramo est absolument formidable pour peu que l'on soit bien préparé à grimper en altitude.
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Cet article répertorie quelques informations utiles pour préparer sereinement son trek depuis Salento, une ville multicolore pleine de charme.
Comment arriver à Salento ? et en partir ?
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Nous étions à Cartagena, et nous avions deux options pour atterrir dans la région pour rejoindre Salento :
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Soit l'aéroport de Pereira
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Soit l'aéroport d'Armenia
Tarifs à peu près équivalents, mais connexions de bus pour Salento plus compliquées depuis Armenia.
Il aurait fallu changer à mi-chemin pour attraper justement le bus Pereira-Salento, sans assurance de l'avoir puisque nous atterrissions en théorie un peu trop tard pour que ça fonctionne.
Donc nous avons pris la compagnie AVIANCA depuis Cartagena pour atterrir à Pereira vers 12h45.
Prix environ 75 euros / personne (230 000 COP)
Atterrissage à l'heure prévue !
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Nous avons ensuite partagé un taxi avec un couple d'espagnols pour aller de l'aéroport à la station centrale de bus de Pereira
Deux avantages quand on remplit le taxi à 4 :
1. Evite de prendre deux bus pour aller à la station centrale de bus de Pereira
2. Coûte moins cher que de prendre le bus
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Dernière étape, trouver le bus pour Salento à la station de bus de Pereira.
Et là coup de bol, nos compagnons de route espagnols, avantage de la langue... comprennent tout de suite qu'un bus à horaire non répertorié part pour Salento ! On court et on chope le bus juste avant la sortie de la station. Il devait être 13h15 max. Du coup on arrive tôt à Salento. A mettre dans les bonnes journées !
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Pour en partir, attention, ce n'est pas le même point de rendez-vous qu'à l'arrivée sur Salento à la place centrale.
Le point de départ est un peu éloigné, se renseigner la veille et acheter même ses tickets la veille.
Au moins on est sûr de partir. Le bus était plein lorsqu'on est partis !
On a repris un vol pour Bogota avec Viva Columbia. Avec Viva Columbia soit on paye soit on imprime son billet soit-même. Un classique des compagnies low-cost.
Où loger ?
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On a testé deux adresses du coin et comme on a pas pas mal sonné aux portes avant de trouver on vous dit aussi en passant ce qu'on a vu !
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Casa de Lili : Plus de places disponibles quand nous sommes arrivés. ça avait l'air pas mal du tout, tans pis !
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Hostal La Floresta : Nous avons demandé les tarifs mais à rien à voir avec les indications du Lonely ! Le propriétaire s'est emballé sur ses notes Tripadvisor & Booking et a apparemment décidé de modifier ses tarifs et de viser une clientèle d'un autre standing. On est vite partis !
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Adresse très sympa dont nous avons oublié le nom au bout de la carrera 6 avant l'escalier du mirador sur la gauche. Beau petit jardin spacieux avec hamacs. Chambres rustiques mais lits confortables.
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La Serrana : Une auberge de jeunesse à bien 20 minutes à pied du centre-ville dans la campagne.
Nous y avons passé deux nuits pour nous reposer du trek. On y apprécie le calme à part de la ville. Camp de base idéal.
Tous types de logements : campings, dortoirs, tente-bungalow, pour tous les budgets. 85-95 000 COP pour le bungalow
La boulangerie-pâtisserie du coin
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Parce que il n'y a pas que les français qui savent y faire. Au croisement de la caretera 2 et de la calle 5.
La Serana
Au bout de la carrera 6
trekking cima paramillo del quindio
Trek par agence
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Nous sommes passés par une agence locale : Paramotrek. Nous avons choisi le Trek de 3 jours Cima Paramillo del Quindio, qui fait grimper à 4750 m.
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Nous avons contacté par mail Paramo Trek trois jours avant notre arrivée sur Salento, pour savoir quand étaient leurs départs (a priori tous les jours). Partir à 2 ou à 4 ce n'est pas le même prix, nous avions tout intérêt à partir en même temps qu'un autre groupe. A cette période il y a du monde nous sommes partis avec 2 autres français et nous avons eu le tarif pour 4.
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Prix trek 3 jours 2 nuits - par personne : 582 000 COP
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Il est nécessaire de remplir un formulaire googleform pour valider son inscription par mail et de se présenter également la veille à l'agence avant 18h00.
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Des voyageurs qui dormaient au même refuge que nous effectuaient le trek en solo sans guide. Donc c'est tout à fait possible si l'on sait trouver des cartes / traces GPS..
Pour le guide nous avions : "Solo hablo espanol" mais un autre groupe d'une autre agence avait un guide anglophone.
Equipement
Nos impressions après coup, pour des conditions optimales.
Pour de meilleures infos, voir notre article, Choix matériel Préparation Tour du monde
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Un vêtement de pluie respirant
Au risque sinon de se retrouver baignant dans sa propre sueur
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Des chaussures de rando imperméables et idéalement un peu montantes,
Le sol était boueux, très boueux (dépendra de la météo !)
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Un gros pull pour la soirée
Zéro à cette altitude, et c'est chacun son tour dans la cuisine près du feu.
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Un sac de couchage si possible
On a "presque" dormi tout habillé sous un tas de couvertures. La bonne idée aurait été de louer un sac de couchage avant de partir.
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Les bâtons de randonnée et le pantalon de pluie sont proposés proposés.
A prendre bien entendu !
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Emporter plus d'1,5L d'eau par personne n'est pas nécessaire.
Points d'eau disponible à mi-journée et fin de journée, aux points d'étape
A mi-journée nous déjeunons tranquillement au point d'étape.
Ce qui s'ensuit ensuite est une longue étape de marche dans la boue très éprouvante, pour arriver enfin au pied de l'écosystème du Paramo.
La météo des jours passés n'était donc pas en notre faveur !
Nous arrivons enfin au refuge, qui sera notre lieu de repos pour les 2 nuits.
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2ème journée
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Superbe balade sportive dans le Paramo jusqu'à l'ascension finale qui fera souffrir les plus valeureux et abandonner certains.
Puis demi-tour et retour au gite.
3ème journée
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Pour cette dernière journée, pas que de la descente au programme, on valonne.
Pique-nique champêtre au déjeuner avant d'entamer le chemin du retour.
