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        la guajira

& cabo de la vela

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Entre bout du monde et paradis des kite-surfeurs ,

Août 2016

cabo de la vela

Far-West Colombien

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Si le Far-West colombien devait exister, il ressemblerait à Cabo de la Vela.

Cette région est sans conteste notre coup cœur de notre voyage ! Une impression de bout du monde dans un décor un peu surnaturel de désert de sable qui plonge dans la mer, magnifique !!

Comment  arriver à Cabo de la Vela ? et en partir ?

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Deux options s'offraient à nous au départ de Riohacha, et autant dire que l'option circuit tout inclus par agence rythmée au pas de course (et bien chère) ne nous convenait pas !

​Donc option transports locaux ! 

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Départ en début de matinée de Riohacha. Notre auberge de jeunesse a contacté le colectivo (un colectivo peut être un bus de taille moyenne, un taxi collectif, une Jeep surchargée, etc.) sur notre intention de partir pour Uribia, étape intermédiaire pour Cabo de la Vela. Le voilà qui arrive donc nous chercher, et nous emmène à un endroit où nous patientons quelque temps, le temps de remplir le colectivo.

 

15 000 COP par personne.

Pas de départ si le véhicule n'est pas rempli ! 10 minutes et c'est bon, nous voici en route pour Uribia.

 

Notre chauffeur roule, roule, et dépose en cours de route nos travailleurs colombiens. Nous arrivons enfin à Uribia, carrefour du commerce local et fourmillant d'activités compte-tenu de la proximité avec la frontière Vénézuélienne. Nous demandons à notre chauffeur de nous déposer au niveau des départs pour Cabo. Immédiatement un gars nous indique de monter dans un pick-up. mais nous comprenons bien plus tard que nous aurions dû monter dans un autre !

 Pick up blanc ou Pick-up rouge?

Un dilemne...

Nous avons compris après coup, qu'il y a en effet plusieurs types de pick-up. Il y a le rouge qui est pris par tous les locaux et qui fait également office de livraison des marchandises dans toutes les habitations du coin. (Nous sommes dans celui là), et le pick-up blanc qui est un express un peu plus cher (nous ne sommes malheureusement pas dans celui-là !).

 

La différence de prix entre les deux est insignifiante comparée au service rendu (15000 COP au lieu de 10000 COP). Du coup, nous voilà patientant pendant plus de 3h que notre véhicule se charge des marchandises. Nb : le trajet Uribia-Cabo est censé durer 1h30...

 

Et c'est enfin parti ! nous voilà sur les pistes en direction de Cabo. Alors le truc, c'est que toutes les marchandises que l'on a dû charger, on ne va pas les descendre à Cabo, mais on va les descendre au fur-et-à-mesure chez les locaux du coin. Une expérience de vie à raconter après coup, mais sur le moment c'est long ! très long ! Puis bon, faut bien des petites pauses !

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Après avoir perdu tout espoir de rejoindre Cabo, nous l'apercevons enfin, au loin lors d'un arrêt chez l'habitant du coin. Nous finissons par abandonner le pick-up pour finir à pied notre trajet. Il devait bien nous rester 1,5 à 2 km à faire mais tant pis, au moins on est libre.

Abandon du pick-up

Plus que 2 km à pied

Pour repartir, surtout, demandez aux locaux les horaires et non aux touristes du coin qui se prétendent résidents. Les horaires changent tout le temps. On s'est levé à 5h30 pour le pick-up blanc... de 6h00, qui n'est finalement passé qu'entre 8h30-9h00.

La bonne nouvelle c'est que l'on n'a mis qu'une heure pour rejoindre Uribia.

 

Pick-up blanc, tu t'es fait désirer, mais nous t'aimons.

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Où loger ?

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Il faut s'éloigner du centre ville assez glauque de Cabo, pour trouver un esprit plus détente au niveau des écoles de kite-surf.

Nous avons fini par trouver un petit bungalow à louer 

40000 COP la nuit.

Où se baigner ?

 

Attention aux kite-surf, ce n'est pas pour rien que c'est leur Paradis ! Cabo de la Vela est nichée dans une anse ensablée et de fait il n'y a aucune profondeur dans la mer à cet endroit. Pas idéal pour la baignade !

 

De toute manière il n'est pas possible de se baigner loin sans être percuté par un kite-surf.

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Alors pour la baignade, voir la suite de nos aventures à la Playa del Pilon, c'est un magnifique endroit !

Attention mer calme

mais kite-surf redoutable

Emmener des bidons d''eau

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Cette région est un désert. Il y a un important problème d'eau dans la région, et il faut amener sa propre consommation d'eau.

 

Nous sommes partis avec à peu près 5 litres d'eau par personne pour 3 jours. C'était légèrement insuffisant, mais nous avons quand même pu en acheter un peu sur place.

 

Plus cher que la bière vénézuélienne sur place.

Où manger ?

 

Et bien à partir de la deuxième quinzaine d'août et donc en hors-saisons, nous n'avons pas eu l'embarras du choix, une seule adresse ouverte dans le coin. 

 

On soulignera le talent du cuisinier, les poissons cuisinés étaient délicieux et à notre grande surprise accompagnées de frites maison !!

 

20000 COP par personne.

pilon del azucar

Aller au Pilon del azucar

 

Facile ! Demandez aux locaux, en moins de deux, vous aurez une moto qui vous emmènera pour 5000 COP par personne aller simple. 5000 Cop aussi pour le retour, Il suffit de dire à votre motard l'heure souhaitée pour le retour. Prévoir les petites coupures.

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A 5-10 minutes de Cabo de la Vela à moto. A pied cela semble suicidaire.

La plage du Pilon - Playa Dorada

 

En contrebas du Pilon, voici la magnifique plage.

On s'y baigne en toute sécurité, et on côtoie les oiseaux de mer qui chassent le poisson.

On n'y est pas tout seul, mais à cette période, pas grand monde.

el faro

Aller au Faro

 

On a tenté la marche à pied depuis Cabo.

 

C'est tout à fait possible même si marcher en plein cagnard mérite de prendre ses précautions vis-à-vis du soleil.

 

Depuis Cabo on longe la côté, avant d'entamer une petite marche entre les cactus, les baraquements alentours et le sable jusqu'au phare.

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